Inhumation ou crémation ?

En France, seuls deux modes d’obsèques sont autorisés par la loi : l’inhumation et la crémation. Lors de la souscription à un contrat obsèques ou lorsqu’on fait face à un décès, il est souvent difficile de choisir parmi ces modes de sépulture. Pour vous aider, nous avons réuni toutes les informations dont vous pourriez avoir besoin sur cette page.

L’inhumation :

Qu’est-ce que c’est ?

L’inhumation, communément appelée enterrement, est un mode de funérailles classique qui consiste à enfouir le cercueil d’un défunt sous terre. Cette pratique peut se faire dans un caveau ou en pleine terre (le cercueil est inhumé à même la terre).

En général, elle se déroule dans un cimetière. Il peut s’agir du cimetière de la commune du décès, de la commune où le défunt résidait, ou encore de la commune où se trouve le caveau de famille. La famille, avec l’aide des pompes funèbres a entre 24 heures et 6 jours après le décès pour organiser les obsèques. Si le corps est rapatrié en France, l’inhumation doit se dérouler dans les 6 jours qui suivent l’arrivée du corps sur le territoire français.

Pour inhumer un défunt dans un cimetière, il faut avoir un caveau familial ou acheter une concession. Il s’agit d’un emplacement au cimetière dont vous achetez l’usage pendant une durée limitée ou à perpétuité. Souvent, la durée d’une concession commence à 5 ans, et peut s’étaler sur 15, 30 ou 50 ans. Celle-ci est renouvelable à la fin de l’échéance par le concessionnaire ou ses ayants-droits. Il existe également des concessions perpétuelles, mais c’est aujourd’hui assez rare avec le manque d’espace dans les cimetières.

photo d'un cercueil

Inhumation et religion :

Certaines religions acceptent uniquement l’inhumation ; c’est par exemple le cas des religions musulmane et juive. En effet, ces religions ont une approche sacrée du corps et de son intégrité physique. La religion catholique préfère aussi l’inhumation à la crémation, bien qu’elle n’interdise pas la crémation. Il en va de même pour les religions protestante et orthodoxe.

A noter : qu’elle nécessite une autorisation administrative de la mairie de la commune dans laquelle se trouve le cimetière choisi. Les documents suivants sont alors indispensables :

Les conseillers funéraires des pompes funèbres Choteau se tiennent à votre disposition pour vous aider dans la réalisation des préparatifs et des démarches nécessaires à l’organisation d’une inhumation. Nous nous chargeons également d’accomplir la demande d’inhumation auprès de la commune du cimetière de votre choix.


Crémation :

Qu’est-ce que c’est ?

La crémation est une pratique funéraire qui consiste à incinérer le corps d’un défunt afin de le réduire en cendres. Parfois appelée incinération, elle a lieu dans un établissement spécifique nommé “crématorium”. L’usage de cercueil est obligatoire lors d’une crémation : c’est la loi ! Après la crémation, les cendres sont placées dans une urne funéraire que la famille a choisi à l’avance. Cette pratique funéraire représente actuellement près de 40% des obsèques en France. 

Tout comme l’inhumation, la crémation doit également avoir lieu dans les 24 heures à 6 jours suivant le décès ou l’arrivée du corps sur le sol français si la personne est décédée en collectivité Outre-mer ou à l’étranger.

photo d'une urne funéraire

Crémation et religions :

La crémation est le mode d’obsèques le plus privilégié par les bouddhistes puisque Bouddha a été incinéré. La religion catholique a autorisé cette pratique depuis 1963, à condition que les urnes soient inhumées dans un cimetière ou déposées dans un columbarium. La religion protestante a approuvé ce mode de sépulture depuis 1898. En revanche, les religions juives et musulmanes interdisent la crémation.

L’agence de pompes funèbres Choteau s’est rapidement adaptée pour répondre au mieux aux attentes des familles et des personnes qui optent pour la crémation comme mode d’obsèques. Pour cela, notre équipe vous accompagne dans la réalisation de l’ensemble des démarches nécessaires à la crémation et dans le choix de cercueils et d’urnes funéraires qui correspondent aux besoins et au budget de chacun. Nos conseillers funéraires peuvent également vous aider à organiser une cérémonie au crématorium.

A noter : La crémation requiert une autorisation de la mairie du lieu de décès. Pour cela, vous devez fournir :

  • La demande de crémation rédigée par le défunt de son vivant ou de la personne qui dispose d’un lien de parenté avec lui, celle qui pourvoit aux funérailles.
  • Un certificat médical de décès qui prouve qu’il n’y a aucun problème médico-légal et que le corps ne dispose pas de prothèse munie d’une pile interne. Le cas échéant, l’attestation de retrait du pacemaker.

Votre conseiller Choteau se charge de ces démarches pour vous auprès des autorités compétentes.

Destination des cendres après crémation

Depuis l’entrée en vigueur d’une loi en 2008, les cendres des défunts doivent être traitées au même titre que les corps en cercueil. « Le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort. Les dépouilles des personnes décédées, y compris les cendres (…) doivent être traitées avec respect, dignité et décence. ». Par conséquent, il est désormais interdit de conserver l’urne contenant les cendres d’un défunt chez soi, et de partager les cendres entre les proches.

Une fois l’urne remise à la famille, plusieurs solutions sont possibles :

  • Enterrement de l’urne dans la sépulture familiale, une cavurne ou un monument mixte
  • Scellement sur le monument
  • Dépôt de l’urne dans une case de columbarium
  • Dispersion des cendres dans un jardin du souvenir du cimetière ou du crématorium
  • Dispersion des cendres dans la nature ou en pleine mer (hors voies publiques et navigables). Cette option requiert une autorisation de la mairie de naissance du défunt.

L’entreprise de pompes funèbres Choteau vous aide à choisir un monument cinéraire ou à disperser les cendres dans le lieu adapté aux dernières volontés du défunt.


Inhumation ou crémation : comment choisir ?

Le choix entre les deux modes de funérailles revient en premier lieu au défunt. Il est possible qu’il ait indiqué ses souhaits concernant le mode d’obsèques et son déroulement dans un contrat obsèques ou dans son testament. Si le défunt n’a laissé aucune indication, cette décision revient aux proches (conjoint(e), enfants, parents). Le choix peut aussi être dicté par la culture ou la religion à laquelle appartiennent le défunt et sa famille. Par exemple, la crémation est interdite dans la religion juive et la religion musulmane.

Pour dispenser les proches de ce choix délicat, il est donc conseillé d’indiquer ses dernières volontés en souscrivant à un contrat de prévoyance obsèques. Prenez le temps d’expliquer votre choix à vos proches. En effet, bien que la crémation soit facile à envisager pour soi, ce n’est pas toujours le cas pour certains membres de la famille. De plus, les convictions, notamment religieuses, peuvent être très variées au sein d’une même famille, ce qui peut générer des divergences, voire des conflits.

Pour conclure, chaque individu est libre de choisir d’être inhumé ou incinéré. À vous de choisir ce qui vous convient le mieux. Dans tous les cas, nous vous suggérons de souscrire à une assurance prévoyance obsèques pour aider vos proches à faire face à l’organisation de vos obsèques.

Les pompes funèbres Choteau restent à votre écoute pour répondre à toutes vos questions concernant ces deux modes d’obsèques. Notre équipe sera également à vos côtés pour vous aider à organiser une inhumation ou une crémation selon vos attentes et les dernières volontés du défunt.